Conte d'un futur souhaitable

Se nourrir

Il faut utiliser les terrains en périphérie d'une ville pour nourrir celle-ci.

Pendant des années, les grandes villes dépendaient complètement du pétrole pour se nourrir. Seulement deux ou trois pourcents de la nourriture était produite localement !

En plus, les agriculteurs sont partis à la retraite sans trouver de remplaçant.

Maintenant, comme je vous l'ai dit, chacun produit une partie de sa nourriture. Soit en famille en faisant un potager dans son jardin ou dans un jardin partagé, soit en petit collectif. C'est une solution qu'on a trouvé pour améliorer notre résilience alimentaire, l'adaptabilité de notre système alimentaire : on produit localement, sans se soucier des pénuries de pétrole ou d'importation. C'est aussi une manière de partager du matériel, comme des moulins et des pressoirs. (Voir également les Jardins de la victoire mentionnés dans Comment tout peut s'effondrer).

Pour ce qu'on ne peut pas faire soi-même, on va au marché, chez des artisans ou dans son magasin collectif.

Si on ne veut pas passer trop de temps en cuisine et bien manger quand même, il y a la cantine communautaire, dont je vous ai également parlé. L'idée est de cuisiner pour beaucoup de monde, à tour de rôle. Ça demande une demie journée tous les mois et on peut venir manger quand on veut pour quelques euros ! [NFS I]

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