Mobilité

On ne fait pas tout à pieds, loin de là. Mais la voiture individuelle est dépassée. Vous vous rendez-compte ? Plus d'une tonne de ferraille pour déplacer une ou deux personnes ?

Les réseaux de transports en commun sont vastes et électrifiés. Il y a beaucoup de tramways et de bus à caténaires, les trolleybus, pour relier les quartiers entre-eux et aux petites villes environnantes. Ils disposent d'espaces de rangement pour vélos, pour éviter de finir le trajet à pieds.

Comme dans tout le pays, tout le monde reçoit 14 billets de bus gratuits chaque semaine. Et les voyages supplémentaires ne coutent pas très cher.

Pour voyager sur de longues distances, les trains fonctionnent bien et permettent d'aller presque partout. Ils sont donc beaucoup utilisés.

Sur les routes, la priorité est donnée aux voitures contenant trois passagers ou plus, pour encourager le covoiturage. Elles ont une voie dédiée dans les bouchons, par exemple.

Aux intersections, on trouve des pôles de mobilité. Propriété de chaque quartier et accessible moyennant une redevance mensuelle fixe, il y a un stock de vélos, remorques, vélos cargo et scooters électriques. Les familles peuvent s'y rendre, choisir ce qu'elles veulent et passer la journée dans la région ou bien dans les magasins et les musées plus loin dans la ville.

Une fois que les transports publics fonctionnaient correctement, les voitures thermiques ont été interdites dans les zones urbaines.

Ce changement massif n'a pas été une opposition à l'automobile. Notre besoin de la voiture s'est juste évaporé. Et avec la fin de la publicité automobile, nous avons cessé d'en vouloir. Les gens regardent en arrière et se demandent pourquoi nous étions si obsédés par ça.

Ceux qui sont accros peuvent encore avoir leur dose de vitesse et d'adrénaline sur circuit.

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